Du rire aux larmes, cette année encore a été riche en émotions dans les salles obscures. Scènes de films, BO, série (parce que c’est presque du cinéma aujourd’hui), bande-annonce : découvrez, chaque jour jusqu’à Noël, un de mes coups de cœur 2014 !
N°10 : la fraîcheur des Combattants
Et oui, je commence ce top 10 de l’année par un film français ! Bien que mes coups de cœur frenchies aient été plutôt (très) rares ces derniers temps, Les Combattants de Thomas Cailley sortent largement du lot ! Et c’est en grande partie grâce au talent de ses deux jeunes interprètes, Adèle Haenel et Kevin Azaïs, qui offrent une véritable bouffée d’air frais à cette histoire d’amour solaire. Une mention spéciale à la musique de Hit+Run qui donnerait presque envie de partir faire des heures de jogging au fin fond de la forêt en se prenant pour Stallone !
N°9 : la scène de Quicksilver dans X-Men, Days of Future Past
Autant le dire, je n’ai pas aimé ce 2e volet du reboot réalisé par Bryan Singer. Même Michael Fassbender m’a déçue. Alors pourquoi le mettre dans mon top 10 ? Simplement parce qu’UNE scène du film est probablement la plus éblouissante réalisation technique que j’ai vue cette année. Il s’agit de celle où Quicksilver virevolte à toute allure dans une cuisine du Pentagone au son de « Time in a bottle » de Jim Croce. Waouh ! Je suis restée bouche bée et je crois que, contrairement au reste du film, je ne suis pas prête de l’oublier.
Voici l’extrait (attention, la qualité est loin de celle de la salle de ciné) :
Pour lire la critique de X-Men, Days of Future Past, c’est ici !
N°8 : la musique envoûtante d’Only Lovers Left Alive
Le son lancinant des guitares saturées de Jozef van Wissem et de SQÜRL (dont Jim Jarmusch himself fait partie) a planté ses crocs en moi dès les premières notes. A l’écran, les vampires bobos Tilda Swinton et graaaou Tom Hiddleston ont achevé de m’hypnotiser. C’est donc dans un état second que j’ai suivi aveuglément ces poètes maudits du rock et que j’ai pris un grand plaisir à contempler leur ennui romantique !
Pour lire la critique d’Only Lovers Left Alive, c’est ici !
N°7 : la folle idée scénaristique de Boyhood
Richard Linklater a réuni, chaque année pendant 12 ans, les mêmes comédiens. L’objectif ? Montrer les moments de vie ordinaires d’une famille texane et, en particulier, observer le jeune Mason grandir. Le résultat ? Une plongée touchante dans le monde mystérieux de l’enfance qui réveille, chez le spectateur, des souvenirs en pagaille. Une vraie madeleine de Proust sur grand écran !
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N°6 : la poésie du Vent se lève
J’avais presque pleuré en découvrant la bande-annonce, j’aurais dû me douter que l’ultime film du maître Miyazaki allait déclencher chez moi des avalanches de larmes. Dès les premières images et les premières notes du sublime thème musical, il n’y a pas de doute : Le Vent se lève est un véritable poème filmé. Alors même si l’ennui pointe le bout de son nez, ce n’est pas grave. La beauté des dessins, la maîtrise de l’animation du vent (à tel point qu’on a l’impression de le sentir sur son visage) et l’émotion des adieux font oublier tout le reste.
N°5 : le premier teaser de Star Wars VII
Le 28 novembre, une nouvelle page s’est ouverte dans l’histoire de la Force : le premier teaser de Star Wars – Le réveil de la Force de J.J. Abrams a envahi les écrans. Ok, ça ne dure qu’1min26. Ok, on ne voit presque rien : quelques Stormtroopers, un droïde, des X-Wing, un méchant avec une épée laser en forme de croix qui ressemble vaguement à Dark Vador… Mais à la 56e seconde, quand apparaît le Faucon Millenium sur la musique de John Williams, on bascule aussitôt du côté obscur de l’hystérie, on frissonne, on appuie sur le bouton “replay” une bonne trentaine de fois et on se demande comment on va faire pour attendre Han Solo, Leia et Luke encore un an !
N°4 : le plan séquence de True Detective, saison 1, épisode 4
Voilà pourquoi certaines séries actuelles s’élèvent au rang du 7e art. Pour clôturer en beauté l’épisode Who Goes There de True Detective, la caméra du réalisateur Cary Fukunaga suit à la trace son héros Rust Cohle (Matthew McConaughey) pendant 6 minutes ! De la maison d’un trafiquant de drogue à la voiture de son coéquipier Martin Hart (Woody Harrelson), en passant par la rue où règne le chaos, le plan se déroule avec une telle fluidité que le spectateur est totalement happé par l’action. Eprouvant et éblouissant !
N°3 : le malaise jouissif de Gone Girl
Oui, on peut prendre du plaisir à regarder un film qui met mal à l’aise. A condition toutefois qu’il soit mis en scène avec brio et fluidité par un réalisateur de talent. David Fincher en fait complètement partie. Sa satire du mariage et du rêve américain dérange et pose des questions, sans forcément fournir toutes les réponses. Rassurez-vous, Gone Girl ne pousse tout de même pas au divorce (parole de jeune mariée !). Il changera seulement le regard bienveillant que vous portez sur votre moitié…
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N°2 : le fun addictif des Gardiens de la Galaxie
Qui aurait cru qu’un space opera avec un raton laveur qui parle et un arbre-humanoïde puisse être ma plus grande surprise ciné de l’année ? Au départ, même pas moi. Mais j’ai complètement changé d’avis en découvrant le film déjanté et bourré de clins d’œil à la pop culture de James Gunn ! Rocket, Groot, Star-Lord, Gamora et Drax sont incontestablement les super-héros les plus cool de l’année. Grâce à eux, je suis redevenue une vraie gosse au ciné et je crois que ça m’avait bien manqué…
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N°1 : Mommy, tout court
Mommy m’a bouleversée. Rires, larmes, frissons… les trois acteurs époustouflants que sont Anne Dorval, Suzanne Clément et Antoine-Olivier Pilon m’ont fait redécouvrir toute la palette des émotions. J’aurais pu en vouloir à Xavier Dolan, l’accuser de jouer avec mes sentiments en m’imposant un format carré 1:1 qui favorise la claustrophobie affective. Au contraire, je le remercie d’avoir éveillé en moi des souvenirs d’adolescence grâce à des références générationnelles (le skate, Maman, j’ai raté l’avion, « Wonderwall » d’Oasis…), de m’avoir presque réconciliée avec Céline Dion, et surtout de m’avoir fait pleurer pour de belles raisons.
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